PARUTIONS 2017
Où va
Autoritarisme,nationalisme, islamo-conservatisme
Editions
Variations 140 pages
Parution : 24 février 2017 Prix : 15 euro
Il s’agit
d’une refondation et d’une mise à jour totales d’une précédente édition, en
tenant compte de l’actualité turque après la tentative avortée de coup d’Etat
et des dernières négociations sur Chypre à Genève, en janvier 2017. Dans ce
livre, Charalambos Petinos décrypte la géopolitique de
«
Balkans et face à
Scènes de crime au Louvre
de
Christos Markogiannakis
Editions
Le passage
Parution :
20 avril 2017 Prix :
19 euro
Bienvenue au Louvre, un univers où, sur toile, dans
le marbre ou l'argile, le meurtre est présent dans chaque recoin du musée... En
appliquant les principes de la criminologie et de l'histoire de l'art pour une
analyse " criminartistique ", Scènes de crime au Louvre se propose
d'étudier et d'interpréter un choix d'une trentaine d'œuvres d'art. Toutes sont
d'époques et de styles très différents, mais toutes, des amphores de
Editions
DESMOS
Parution
avril 2017
168
pages Prix : 20 euro
Le personnage principal du roman de
Dimitris Nollas « Le retour en Grèce » est un jeune homme de Thessalonique, Aristos,
inscrit à l’université de Munich en Allemagne au début des années soixante du
20ème siècle. D’un tempérament dilettante il néglige ses études et rêve sa vie
sans vraiment parvenir à vivre ses rêves quand un retour inopiné dans sa ville
natale le bouleverse d’autant qu’il fait ce voyage en compagnie de Chrysanthe,
une ouvrière employée depuis les années quarante dans une usine bavaroise,
également de retour au pays. Chrysanthe oblige Aristos à se poser des questions
sur lui-même avant que la redécouverte de Thessalonique, après trois ans
d’absence, ne le place en face de réalités qu’il s’était toujours efforcé
d’ignorer. En fait, dès les premières pages du roman « Le retour en Grèce »,
émerge ce qui est peut-être le véritable sujet du livre : une réflexion sur le
sens de la vie selon qu’on se situe dans le camp des vainqueurs ou dans celui
des vaincus, et, par conséquent, la part de liberté dont nous disposons pour
choisir l’un ou l’autre de ces deux camps. C’est le sens de sa rencontre avec
Chrysanthe pour Aristos qui a tant de mal à admettre la liberté existentielle
d’une femme stigmatisée par son appartenance au camp des vaincus et qui, de
plus, s’offre le luxe de lui échapper. Ainsi, au diapason de cette
interrogation sur la victoire et l’échec, avec une ironie implacable Dimitris
Nollas, se faisant l’interprète d’un peuple maltraité par l’histoire, propose
au lecteur de partager avec Aristos une confrontation avec son pays, en
déclinant les variations susceptibles de l’accompagner s’agissant de
Comment devenir propriétaire d’un
supermarché
sur une île déserte
de Dimitris Sotakis
Editions Intervalles
Parution 17 février
2017 160 pages Prix : 19,90 euro
Un journaliste d’une petite ville de Nouvelle-Zélande fait
naufrage et échoue sur une île déserte au milieu du Pacifique. Très vite, ce
Robinson du XXIe siècle voit dans cette péripétie l’occasion rêvée
de donner libre cours à ses aspirations profondes. Mû autant par l’obsession de
la réussite que par une naïveté à toute épreuve, déterminé à atteindre à tout
prix le bonheur et la reconnaissance, il décide d’édifier… un supermarché. Une
comédie désopilante sur les ambitions et les désirs au XXIe siècle.
Un roman sur la solitude, la vanité, et surtout sur les illusions après
lesquelles nous courons tous. En transposant dans le temps et dans l’espace le
Robinson de Daniel Defoe, Dimitris Sotakis revisite les valeurs idéologiques,
sociales et esthétiques de Robinson Crusoé, proposant une version
particulièrement subversive de ce mythe littéraire. Actant en quelque sorte le
passage de l’homo economicus à l’homo
consumptor, s’appuyant aussi sur une lecture originale de Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier ou
encore de Robur le Conquérant de Jules Verne, Sotakis
compose une fable hilarante et profonde à la fois où l’absurde le dispute au
réalisme. Ce n’est plus la survie mais la créativité et le
besoin de reconnaissance qui guident le personnage de Sotakis. Celui-ci
n’arrive pas sur son île déserte avec les outils de sa civilisation comme chez
Defoe mais avec une mentalité, des conceptions, et des modèles qui sont ceux de
la société de consommation moderne. L’auteur s’amuse aussi à jouer avec bon nombre
de topoï littéraires et de
conventions narratives, au point qu’on peut aussi voir dans cette fable un
questionnement drôle et subtil sur l’ambition de l’écrivain lui-même.
Finalement, la recherche du bonheur ne nous fait-elle pas courir les plus
grands dangers qui soient ?
Athènes à soi-même étrangère
Naissance d’une
capitale néo-classique
de Yannis Tsiomis
Editions
Parenthèses Collection Architecture
Parution : Avril
2017 256 pages Prix : 38 euro
La création
d’un État moderne pose, entre autres questions majeures, celles de la fondation
de sa capitale, de l’architecture de la ville, de ses formes et de ses usages,
mais aussi celles du territoire national, de la transformation de l’espace
public, de sa gestion. Une telle fondation implique aussi la mise en place de
dispositifs tout à fait inédits : nouveaux règlements et nouvelles lois,
nouveaux métiers et nouveaux acteurs, soit autant de ruptures par rapport à la
situation antérieure. À ces égards, la fondation d’Athènes, en 1833, comme
ville-capitale de l’État néohellénique constitue un cas exemplaire.
Alba Recueil de
poésie
de Thomas
Tsalapatis
Edition bilingue Traduction : Nicole Chaperon
Editions
Desmos Paru en mai 2017 96 pages Prix : 14 euro
« Alba »a se lit d’une traite. Dès les
premiers vers, le lecteur est happé par le mystère de cette Alba insaisissable,
ville d’abord, puis femme et, très vite, ni l’une ni l’autre ou les deux à la
fois. Chaque quartier d’Alba est un monde et tous ces mondes se dévoilent un à
un, au rythme des jours de la semaine – chaque jour engendrant une nouvelle
Alba – qui donne le sentiment d’un temps figé ou infini, sans passé ni avenir.
Tout au long de ce parcours écrit dans une prose poétique compacte, sèche et
vive – dont le rythme est créé par un usage subtil de la répétition et de la
variation –, s’interpose l’autre Alba, la femme. Elle observe le monde et
soi-même, à la fois proche dans ses postures, ses gestes simples que saisit le
poète, et distante, mystérieuse car frappée de mutisme. Thomas Tsalapatis
s’empare de la cité aride qui l’entoure pour l’observer comme à travers un
kaléidoscope, laissant chacun reconstituer l’identité d’Alba. Et il nous offre
une vision de la réalité grecque qu’on n’oublie pas de sitôt. Thomas Tsalapatis
est né en 1984 à Athènes. Il a fait des études théâtrales à l’Université
d’Athènes. En 2011, il a publié son premier
recueil, » L’aube est un massacre », « Monsieur Krak », qui
lui a valu le Prix d’État du jeune auteur 2012. « Alba » est son
deuxième recueil, paru en 2015 et adapté au théâtre en 2017, dans une mise en
scène de Konstantinos Hadzis, à
15
rue Hippocrate Recueil de poésies
de Thomas Ioannou
Edition bilingue Traduction
Clio Mavroeidakos
Editions Desmos
Parution :
3 mai 2017 160 pages Prix : 19 euro
« 15, rue Hippocrate » nous a donné
l’envie de relancer notre collection de poésie grecque contemporaine. Traversé
par un questionnement existentiel sans faux-
semblants, le recueil interroge un réel douloureux dans un style singulier, entre lyrisme retenu et ironie subtile. Poète intranquille, Thomas Ioannou télescope diverses strates de la langue grecque – du populaire au spécialisé – pour construire des images et des paradoxes qui frappent le lecteur et se gravent dans sa mémoire. L’avenir est sombre et les amours, grevées par l’incommunicabilité entre les êtres, nous dit Ioannou, jeune poète pessimiste mais pas désespéré, qui ouvre et ferme 15, rue Hippocrate sur l’image du mouvement – mouvement de l’écriture, mouvement de l’existence –, dernière liberté en ces temps difficiles. Athènes. Actuellement, il exerce en tant que neurologue à Prévéza. « 15, rue Hippocrate » est son premier recueil et il a reçu, en 2012, le Prix d’État du Jeune auteur. Le recueil a fait l’objet d’une deuxième édition en 2014. Thomas Ioannou est, par ailleurs, membre du comité de rédaction de Ta poiitika, revue de référence consacrée à la poésie.
Splendide journée
d’Amanda Michalopoulou
Editions Monemvassia
Prix : 10 euro + 3 ( frais de port))
L’aveugle
et sa chandelle
de Tassos Livaditis
Choix de poèmes
Editions Monemvassia
Prix : 10 euros + 3 (frais de port)