PARUTIONS 2014-2015

 

Pain, éducation, liberté par Markaris Pain éducation et liberté de Pétros MARKARIS

 Traduit par Michel Volkovitch

 Paru le 6 mars 2014  Editions Seuil policiers   256   pages   21 €

 

 

 

 

« 2014. A Athènes, la survie quotidienne est de plus en plus difficile pour les citoyens appauvris et pour les immigrés harcelés. C'est alors qu'un tueur en série jette son dévolu sur des personnalités d'envergure issues de la génération de Polytechnique qui, après s'être rebellées contre la junte militaire. ont eu une carrière fulgurante. Le criminel reprend le célèbre slogan des insurgés de l'époque pour formuler sa revendication : "Pain, éducation, liberté". Qui se cache derrière ces meurtres ? Un membre de l'extrême droite ou un ancien gauchiste mû par le désir de vengeance ? Le commissaire Charitos, privé de son salaire depuis trois mois, tente avec sa ténacité habituelle de comprendre les mobiles du coupable. Pain, éducation, liberté est le troisième volet de la trilogie de la crise grecque, après Liquidations à la grecque (prix Le Point du Polar européen 2013) et Le Justicier d'Athènes. »

Pétros Markaris, né en 1937 à Istanbul d’une mère grecque et d’un père arménien, vit à Athènes. Auteur dramatique, scénariste pour Theo Angelopoulos, il est également traducteur (de Brecht et de Goethe). Ses enquêtes du commissaire Charitos, largement traduites, sont très appréciées des lecteurs en Grèce, en Allemagne, en Italie et en Espagne.

 

 

Aris Alexandrou Voies sans détourVoies sans détours d’Aris Alexandrou

Traduction : Pascal Neveu

Edition bilingue

Roman paru en mai 2014 aux Editions Cambourakis Ypsilon Editeur  144 pages    Prix : 23 €

 

 

 

 

Ce livre de Kostas Axelos, philosophe grec d’expression française, fut édité pour la première fois en 1954. Alors âgé de trente ans, Kostas Axelos, en exil en France, rédige ce petit opuscule, foudroyant de lucidité, dans lequel il interroge le « destin » de la Grèce « moderne ». De destin, en effet, comme de modernité d’ailleurs, la Grèce semble privée. Pour avoir un destin il ne suffit pas d’entrer dans le jeu des grandes puissances qui dominent le monde ni d’affirmer son identité à coup de planifications économiques et politiques. Et peut-être est-ce là le meilleur moyen de ne pas répondre à son destin et, sous couleur de modernisation, de manquer l’essentielle modernité. Pour répondre à son destin et entrer ainsi à nouveau en résonance avec l’histoire, la Grèce doit, nous dit l’auteur, être « fidèle à son essence ». Reste à savoir ce qu’il en est de cette « essence » et de cette « fidélité ». Or, un tel questionnement, essentiel par définition, fait défaut. Aujourd’hui comme hier, les questions qui devraient renvoyer à l’essentiel sont comme captées et détournées de leurs cours par les buts les plus immédiats et se trouvent indexées aux intérêts de l’instant et des urgences que le consumérisme impose quand il faudrait prendre le temps de penser afin de retrouver le fil perdu de notre conversation avec l’Histoire.

 

 

La Caisse d’Aris Alexandrou

Traduit du grec par Colette Lust


Editions Cambourakis  Ypsilon Editeur Collection  « Λογοτεχνία »   336 pages   Prix : 22 €



 

Seul survivant d’un « commando-suicide » chargé par le Parti d’assurer clandestinement le transport d’une mystérieuse caisse jusqu’à la cité de K, un combattant, ignorant tout des faits qui lui sont reprochés, rédige dans sa cellule une folle déposition adressée à un anonyme « Camarade juge d’instruction ». Au fil des pages – chaque jour, quatre copies d’examen numérotées et tamponnées lui sont transmises par son geôlier – et des errements absurdes de cette macabre expédition sans cesse retardée par les assauts ennemis, les défaillances et les ordres contradictoires, la plaidoirie zélée et sans ratures s’enlise pour se faire de plus en plus intime... L’accusé – tel le Joseph K. du Procès de Kafka – ne serait-il coupable que d’exister ?

Né à Petrograd en 1922, exilé en 1930 en Grèce avec sa famille – son père était grec, sa mère russe –, Aris Alexandrou fut adhérent du Parti communiste et incarcéré durant plusieurs années entre 1944 et 1958.

Paru en Grèce en 1974, ce récit amorcé à Athènes en 1966 fut achevé en 1972 en France, où l’auteur s’était réfugié après le coup d’État des colonels d’avril 1967. Aris Alexandrou est mort à Paris en 1978.

Chef d’oeuvre méconnu de la littérature grecque, « La Caisse » est l’unique roman d’Aris Alexandrou, poète et traducteur de Tolstoï, Dostoïevski, Faulkner, Voltaire...

 

 

 

 LES CLOUS DE LA CROIX de Nikos NIKOLAÏDIS

 Traduit du grec par Alexandre Zotos et Marie Grékos

 Paru le 17 mars 2015      Editions Librairie Desmos      364 pages       19 € 

 

 

 

 

Le roman de Nikos Nikolaïdis relate le destin d'un orphelin livré à lui-même et devenu épicier dans une petite ville de Chypre au début du XXe siècle. Les clous du titre, au nombre de trois, marquent les grandes étapes de la narration : de l'acquisition d'un capital à celle d'une famille, Kassianos, le héros maudit, - reflet de la société qui l'a créé - construit une existence guidée par la peur de la précarité et une solitude totale. Grinçant et drôle à la fois, ce roman polyphonique, nourri par les récits et légendes populaires, marqué par la vision de son auteur sur la société (l'impuissance de l'homme face au destin et la lutte existentielle pour se faire une place), a été considéré par ses contemporains comme un chef-d'oeuvre. Ainsi le grand romancier Stratis Tsirkas écrivait-il en 1953 que l'oeuvre de Nikolaïdis faisait partie de celles " qui nous jugent ".

 

 

« C’était un homme de ressources proprement démoniaques... À peine délivré du premier des trois sceaux infernaux, il se vit marqué du second... Par trois fois – tu m’entends ? – partrois fois, Satan descendit sur lui et lui

imprima sa griffe... » Ainsi me parla ce vieux sage, doyen descompagnons de mon père, lesquels m’ont

exhorté, à leur tour, à lever le voile de la légende du « Signé de Satan » et à livrer

enfin, dans toute sa vraisemblance, l’histoire de Kassianos, le petit épicier, le « porte-clou ».

 

À travers le destin d'un orphelin livré à lui-même et devenu épicier dans une petite ville de Chypre au début du XXe siècle, Nikos Nikolaïdis restitue un grand pan du monde néo-hellénique et de la Méditerranée orientale. L’écho humain et la dimension littéraire de ce roman se rehaussent encore d’un contrepoint historique assez piquant; en effet, il fait pendant – mais par les différences plus que par les ressemblances – à celui d’un autre insulaire, lié au même mythe fondateur du monde chrétien et paru en la même année 1948 : Le Christ recrucifé, de Nikos Kazantzaki, que Jules Dassin porta à l’écran sous le titre, propre à resservir ici, de Celui qui doit mourir. (Alexandre Zotos)

 

Nikos Nikolaïdis est né à Nicosie (Chypre) en 1884. Issu d'un milieu modeste et orphelin dès l'âge de six ans, il a abandonné l'école à dix ans et a, dès lors, travaillé. Apprenti chez un relieur, il a profté de cette expérience pour se plonger dans la littérature pour laquelle il avait déjà une passion profonde.Puis il a appris l'art de la peinture d'icônes dont il a fait son métier. Après avoir voyagé à travers le monde durant de longues années, Nikos Nikolaïdis s'est installé au Caire où il est mort en 1956. Il a fait son entrée dans le monde des lettres en 1908, date à laquelle il a publié en revue deux nouvelles et un poème. Par la suite, il a publié trois recueils de poésie et six oeuvres narratives (récits et romans), dont Les Clous de la croix, en 1948.

 

 

double_exil

 

Double exil de Yannis KIOURTSAKIS

Roman traduit par René BOUCHER

Paru aux Editions VERDIER en janvier 2014   336 pages  Prix : 21,50 €

 

 

 

 

 

 

Double exil est le second volet de la grande trilogie romanesque de Yannis Kiourtsakis dont la traduction du premier volume, Le Dicôlon, a été remarquée par la critique. L’auteur revendique fermement d’avoir écrit un roman, en même temps qu’il ne nie pas sa dimension biographique. Le récit est rédigé à la troisième personne, sans masquer pour autant que le héros et l’auteur du livre précédent ne font qu’un. Ce « dédoublement » est le signe sous lequel est placée la totalité de l’œuvre de Kiourtsakis : on se souvient que, dans Le Dicôlon, le centre de gravité de la narration était occupé par la relation complexe du narrateur avec son frère aîné dont le suicide était pour lui une énigme à élucider. Dans Double exil, Yannis Kiourtsakis quitte la Grèce pour venir, comme son frère, étudier en Europe : il choisit Paris et la faculté de droit ; il y rencontre une Française, Gisèle, sa future épouse. Le roman les accompagne à travers les années sombres de la dictature des colonels (1967-1974), puis au temps des premières années du retour du pays à la démocratie, avec l’avènement de la République. Si l’exil est double, pour le héros de ce livre, c’est qu’il se découvre deux patries – la France s’ajoutant à la Grèce – sans appartenir pleinement à l’une ni à l’autre.
Mais l’écriture opère chez le romancier une métamorphose qui, pour finir, fera de lui un écrivain grec trouvant dans les mythes populaires de son pays un moyen de se comprendre. Comme à la fin de la Recherche, le héros entrevoit soudain ce que sera son futur livre.

 

 

 

Le Mariage de Vassa Solomou Xanthaki

Traduit du grec par Isabelle Tloupas

Editions Librairie Desmos    Paru le 1er avril 2015      126   pages     Prix :  15 €

 

 

 

 

« Je devais avoir six ou sept ans, je ne me souviens plus très bien, lorsque ma mère est morte. Très peu de choses d’elle me sont restées en mémoire. À son enterrement, tout le monde pleurait. Vanguéli, ma tante la plus proche, et ma soeur Amalia, pleuraient aussi. Mon oncle Halkias et l’autre, Tassios, pleuraient de même et ils disaient que Dieu avait voulu le repos de son âme parce qu’elle était jeune et belle. De ça, je me souviens très bien. Mais à l’époque, je ne comprenais pas pourquoi Dieu devait vouloir le repos d’un être jeune et beau et nous abandonner, nous autres, à tant de douleur. »

 

«... Que cet écrit soit dédié aux femmes d’autrefois, à nos mères, nos tantes, nos grand-mères qui, par mille et un chemins sinueux, nous ont menées jusqu’ici, nous, femmes de 1975, savantes ou prêtresses et même celles qui refusent leur destin. Je les vois, telles les mineurs dans les entrailles de la terre, qui portent patiemment le noir charbon de leurs jours, comme une énergie endormie, un feu, une lumière, une chaleur, tout ce qui est vivant et que nous commençons à percevoir, nous, aujourd’hui.» Vassa Solomou Xanthaki

 

Vassa Solomou Xanthaki est née à Ambelakia en Tessalie. Elle a vécu à Athènes où elle a étudié l'histoire et l'archéologie. Elle a travaillé dans l'enseignement secondaire et dans des programmes sociaux jusqu'à son licenciement pendant la dictature des Colonels. Depuis lors, elle enseigne la littérature aux adultes et dans le supérieur. Elle est l'auteur de récits et romans dont plusieurs ont été primés.

 

   

Turquie entre nostalgie ottomane et mythe européen de

Charalambos PETINOS

 

Editions Variations  231 pages   20 €

 

http://www.thebookedition.com/turquieentre-nostalgie-ottomane-et-my-de-charalambos-petinos-p-121502.html

 

 

Dans ce livre, Charalambos Petinos donne les clés de la compréhension de la place et du comportement de la Turquie dans la région et dans le monde, notamment en ce qui concerne les « Printemps arabes », Israël, l’Europe, Chypre, la Grèce, l’Arménie, la Russie, l’Etat Islamique et les Kurdes. L’auteur analyse également la question des ressources naturelles dans la région de la Méditerranée orientale, en corrélation avec la sécurité énergétique de l’Europe. Enfin, il décrypte la doctrine néo-ottomane du gouvernement actuel islamo-conservateur de la Turquie, avec, en particulier, le rôle du président turc Recep Tayyip Erdogan et du Premier ministre Ahmet Davutoglu.

 

Charalambos Petinos est historien spécialiste de Byzance et de géopolitique de la Méditerranée.

 

 

 

La clarinette par Alexakis

La Clarinette de Vassilis ALEXAKIS

 

Editions du Seuil 

 

Paru le 19 février 2015    361 pages    Prix : 21 €

 

 

 

Vassilis s'aperçoit un jour qu'il a oublié le mot "clarinette". Il voit des clarinettes partout, mais le mot ne revient pas, ni en français, sa langue d'adoption, ni en grec, sa langue natale. Pourquoi perd-on la mémoire ? A Paris, son éditeur, qui est aussi son plus ancien et plus cher ami, a un cancer. Il le veille. La maladie progresse. Les souvenirs affluent, émouvants et cocasses. A Athènes aussi la crise mine la société. Le racisme se répand dans la ville autrefois si accueillante pour les métèques. Voici pourtant une jeune fille nommée Orthodoxie qui anime l'équipe de football des SDF, et Lilie, qui, à cent un ans, tricote des pull-overs pour les enfants défavorisés. Au Parthénon, les Anciens ont élevé un autel à l'oubli. On écrit toujours sur des absences, n'est-ce pas ? L'oeil vif, la plume rapide, Vassilis Alexakis a quelque chose du funambule sur son fil.

 

 

 

Collectifgrecweb

D’aventures en miracles. Panorama des écritures théâtrales de la Grèce moderne (1830-1957)

 

Sous la direction d’Olivier Descotes

Paru le 1er juin 2015              1056 pages             Prix :  25 euros

Editions « l’Espace d’un instant » en coédition avec l’Institut français de Grèce et avec le soutien du Centre national du Livre    

 

 

Avec les textes : Le Basilic, d’Antònios Màtessis ; L’Aventurier, de Miltiàdis Hourmoùzis ; La Tour de Babel, de Dimìtrios Vyzàntios ; Les Noces de Koutroùlis, d’Alèxandros Rìzos Rangavis ; Gòlfo, de Spyrìdon Peresiàdis ; La Veillée, d’Ilìas Kapetanàkis ; Stella Violanti, de Grigòrios Xenòpoulos ; Le Tendron, de Pantelis Horn ; La Cour des miracles, d’Iàkovos Kambanèllis ; Anghèla, de Yòrgos Sevastìkoglou.

 

Traduit du grec par Jacques Bouchard, Gilles Decorvet (avec la collaboration de Ioanna Berthoud-Papandropoulou), Myrto Gondicas, Michel Grodent, Paule Rossetto, Henri Tonnet, Michel Volkovitch

Préface d’Olivier Descotes et Introduction historique de Platon Mavromoustakos

Si le théâtre grec de la période contemporaine suscite un vif intérêt à l’étranger depuis la crise qui a frappé le pays, c’est un pan totalement méconnu du répertoire qui se trouve révélé avec ce Panorama des écritures théâtrales de la Grèce moderne (1830-1957). Puisant aux sources de la « Révolution grecque », la production théâtrale écrite entre l’indépendance et la fin des années 1950 est toujours amplement jouée aujourd’hui, avec des mises en scène qui en renouvellent l’approche ; elle fait partie intégrante du patrimoine théâtral néo-hellénique.

Les dix pièces choisies, bien connues de nos contemporains en Grèce, sont autant de portes d’entrée dans leur culture, du drame à la comédie : on y voit poindre des thématiques comme le poids de l’autorité parentale, l’embourgeoisement, le clientélisme, la corruption, l’ingérence étrangère en Grèce, l’affrontement entre les milieux populaires et une certaine oligarchie... autant de thèmes qui résonnent aujourd’hui dans ce pays avec une acuité déroutante.

Olivier Descotes, inspecteur de la création artistique au ministère de la Culture et de la Communication, est conseiller de coopération et d’action culturelle près l’ambassade de France à Athènes et directeur de l’Institut français de Grèce.

 

 

 

Les populations de la Macédoine grecque au XX ème siècle  de Joëlle Dalègre et Ménélaos Tzimakas

 

Paru en août 2015  Collection Etudes grecques   Editions l’Harmattan  306 pages  Prix : 31 €

 

 

 

 

 

Comment passer d’un Empire multi-ethnique et communautariste à un État-nation ? Comment se construit un territoire national à partir de frontières discutées et de populations diverses ? Comment réagit un État-nation face aux minorités ?  L’ouvrage se fonde sur des données statistiques éclairées par l’histoire pour retracer un siècle de tragédies vécu par les populations de la partie de la Macédoine intégrée à la Grèce en 1913. Il aide à comprendre pourquoi la Grèce refuse le nom de « Macédoine » à l’ex-République yougoslave de Macédoine et, au-delà, les difficultés de coexistence entre populations dans l’ensemble des Balkans, le Caucase ou même l’Ukraine. 

 

 

 

Nom de Zeus...la crise grecque vue de l'Olympe Nom de Zeus. La crise grecque vue de l’Olympe de Méliss (Georges Mélissaropoulos)

 

B.D parue le 22 septembre 2015 aux « Editions Medite »    88 pages    Prix :17,90 €

 

Existe en version grecque « ΘΕΟΙ ΣΕ ΚΡΙΣΗ » (en PDF)  contacts@dicoland.com

 

 

Les dieux de la mythologie, par leur insouciance, ont vidé les caisses. Ils ont tout claqué : Zeus pour ses sirènes, Déméter pour lagriculture bio, Aphrodite pour se faire belle. Arrive le dieu national monétaire,  alias DNM , qui veut les « aider » à rétablir la situation financière de la Grèce et qui menace de confisquer lAcropole si les finances ne sont pas assainies fissa. Hermès se lance alors dans une quête désespérée pour sauver la Grèce, si possible sans DNM, et sauver les dieux dans la foulée. Car la colère du peuple gronde et certains nhésitent plus à remettre en cause leur existence.

Vous laurez compris, cest une BD « à clé » : on y reconnaît pas mal de monde. Le style est très vivant, plein dhumour, parfois grinçant.

Utilisable dans les cours d'initiation au grec en collège-lycée. George Melissaropoulos (www.meliss.gr) est né en 1981. Il a étudié l'animation et l'illustration à Londres puis s'est spécialisé à Athènes en animation 3D et en arts multimédia. Il a travaillé pour des agences de pub et des maisons d'édition en tant qu'illustrateur en Grèce et en Grande-Bretagne. Il travaille actuellement comme animateur et illustrateur BD et vidéo.

 

 

« Requiem. Ode au sous-officier Kypros Ioannou »

suivi de « Empreinte » de Cléopâtre Makridou-Robinet

 

Recueil de poèmes paru aux Editions Variations en 2015   Prix : 12 € (+ 3 € de port)

 

Pour commande : Editions Variations  2, Allée des Jonquilles  78120 Rambouillet

 

E-mail : editionsvariations@gmail.com

 

 

Le recueil de poèmes de Cléopâtre Makridou-Robinet, composé de deux parties - une première, « Requiem. Ode au sous-officier Kypros Ioannou » et ensuite une deuxième intitulée « Empreinte » - et qui a été publié à Chypre en 2014, vient d’être traduit et édité en France, dans une édition bilingue, aux Editions Variations.

 

Vivant depuis des années à Orléans, Cléopâtre Makridou-Robinet, continue à écrire dans sa langue maternelle, une poésie imprégnée de la vie millénaire de l’île d’Aphrodite. Chypre a connu une histoire tourmentée, entre occupations, révoltes et guerres. Sa position dans la Méditerranée orientale a constitué le fil conducteur de son vécu. La dernière situation dramatique que l’île a vécue se déroule toujours sous nos yeux. Il s’agit de la blessure béante qui balafre le visage de l’île, coupée en deux depuis 1974 et l’invasion turque, avec tout ce qui a suivi : nettoyage ethnique, destructions du patrimoine culturel et religieux, implantation de colons turcs, etc. Cette situation est omniprésente dans la poésie de Cléopâtre Makridou-Robinet, qui s’inspire en même temps de la richesse de la culture dominante de l’île, la culture grecque, présente depuis plus de trois millénaires dans le pays. Au-delà de cette thématique, la question de la séparation tient une place importante dans ce recueil.